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INTERVIEW VIDÉO : MARK (IRATION STEPPAS) - DUB CAMP FESTIVAL #3 - EXCLU' MONDIALE 2016



Traduction du Big Up de Mark :

"Ok. C'est Mark d'Iration Steppas. Je fais un Big Up à Dub Force et Pull-Up MAG. Nous n'avons pas ce genre de magazine (100% indépendant) en Angleterre, alors s'il vous plaît, continué votre travail et on vous supportera, parce que vous faites un super boulot !

Mark iration : says so".

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

"Je suis Mark d'Iration Steppas Sound System, fondateur, vétéran, selecta, producteur, real rootikal, tout."

Tu as eu beaucoup de succès ce soir ! Comment êtes est-ce ?

"J'ai été très populaire. On a joué hier avec Stand High Patrol, O.B.F...

C'était bondé, dehors aussi, énorme, beaucoup de gens des bonnes vibes, des très bonnes vibes.

O.B.F Sound System a super bien joué, Iration family, Stand High, bien au milieu pour un super set, c'était une bonne soirée et j'en suis très content."

Quand as-tu ouvert ton label ? Peux-tu nous en dire un plus ?

"Ma maison de disques a commencé dans les années 1990. On a sorti un morceau qui s'appelle "Scud Missile" puis un autre plus tard avec Dennis Rootikal et après on a sorti Killimangaro,

dans l'album : Original Dub D.A.T, puis ensuite les tracks "Jungle Jungle", "War Ina Babylone" et "Locks"."

"On a sorti beaucoup de morceaux à l'époque. On avait plus de temps pour sortir des trucs, on était moins demandé qu'aujourd'hui. Maintenant, c'est très busy, toutes les semaines, donc c'est très dur de sortir des trucs et on préfère ça. Du coup, ce que je fais s'est beaucoup de ''special'' de pleins d'artistes qui viennent chanter pour Iration Steppas, et peut-être que plus tard dans l'année, on sortira quelque chose. J'ai un truc en tête, une très bonne track, ou il y aura 6 ou 8 chanteurs dessus, des styles différents avec Sizzla, Fred Locks, Prince Alla, que des gros artistes."

Comment as-tu décidé que tu voulais faire de la musique ? Peux-tu nous raconter ?

"Dans les années 1980 ça a commencé avec un ami qui avait des claviers et ce genre de matériels dans sa maison. On allait tous chez lui, on ''chillait'' entre potes. Il avait un clavier, et il me montrait son savoir-faire et j'ai appris de lui. Il me disait comment faire et ça a juste évolué, c'est à partir de ce moment que, le dub musique, c'était ce que je préférerais... Tout est parti de là."

Avais-tu prévu d'avoir autant de succès ?

"Je n'ai pas planifié mon destin. Je pense que beaucoup de personnes l'on fait pour moi. J'étais tout le temps en train de jouer de la musique aux endroits où j'allais.

A l'époque, j'avais une radiocassette (ghetto blaster), tu sais ce que c'est? J'allais tout le temps dans la rue avec mon gros ghetto blaster, dans les années 1980... moi et mon pote.

Alors j'allais acheter la musique, on la mettait sur la cassette et ensuite on l'a joué et on marchait dans la rue, au parc, avec la musique qu'on avait tout juste acheté. C'était frais, comme la paypapa (papaye), puis des gens m'ont demandé de jouer dans une session.

Ouais ouais, pas de problème, j'ai commencé à jouer mes vinyles et les gens me disaient : "ouais tu pourrais être DJ" !"

"Et je répondais : ''Nooon c'est gentil, ça va'' mais ça a continué, et c'est allé dans cette direction, naturellement. Je ne me suis jamais forcé à le faire, je ne voulais pas devenir DJ forcement, juste normal quoi. Je voulais devenir footballer mais ce n'est pas arrivé, ce n'était pas mon destin. Mais devenir DJ est juste arrivé naturellement, je me sens à l'aise et ils l'ont vu. Ils m'ont dit : "Mark tu devrais être DJ". Et je suis ici."

Quel est le message à faire passer aux jeunes artistes, à la nouvelle génération ?

"A la conférence où j'étais aujourd'hui, je parle d'internet. C'est une très puissante machine, un puissant outil. Les gens l'utilisent beaucoup, tu peux acheter un sound system sur internet maintenant, tu peux acheter un sound system complet, sur internet, à la place d'acheter tout séparément. Tu peux faire ça... Mais ça arrive trop vite, c'est comme le fait qu'ils voient des gros sounds, ils sont un sound, ils sont contents. Mais ça ne fonctionne pas comme ça.

Tu as besoin de prendre le temps, et de te concentrer sur ton parcours, doucement. D'être sûr que tu saches exactement qu'elle route prendre. Tu commences à rassembler des fans, des promoteurs qui t'appellent pour jouer, c'est un bon commencement. Mais maintenant ils ont des big sounds, ils pensent ''ouais mon sound est lourd, génial'' et ils pensent que c'est bien. C'est dommage.

J'ai plus de 30 ans de son et je suis toujours en train d'apprendre, tous les jours on apprend !

On essaye de nouveaux trucs, etc. Alors pour la nouvelle génération, je veux dire, s'il vous plaît, ne vous pressez pas, calmez-vous, allez-y doucement. Parce que vous êtes la nouvelle génération car Shaka, Iration Steppas, Aba Shanti, Channel One, Jah Tubby... Tu sais, on ne peut pas continuer pour 50 ans, tu vois.

Vous avez le temps d'être cette génération forte, prenez le temps et soyez professionnels et gardez le business du sound system saint et solide, c'est ce que l'on veut. On veut ça, on ne dit pas qu'on ne veut pas de la nouvelle génération mais, ils doivent prendre le temps."

Qu'elle importance a la spiritualité dans ta vie professionnelle et personnelle ?

"Danman est un rastaman dans mon sound, c'est un bon ''coatch''.

Je vis bien, je suis un gars naturel (livity man), je sourie aux gens, j'ai une attitude positive. Evidemment y a le mauvais côté de moi où je peux être un animal, un lion.

La spiritualité est très importante, bien sûre, on parle de ça. C'est une musique spirituelle, elle est importante dans notre vie personnelle et dans cette musique.

De mon sound ou d'un autre, ensemble, c'est l'unité, car ''as one is a power'' dans l'unité on est puissant."

Où puises-tu l'énergie que tu déploies en show ?

"Je pense que l'énergie vient du fait que j'adore ça, et parce que je suis vrai là-dedans, je suis passionné et je pense que c'est mon pouvoir. C'est grâce à ça que j'ai de l'énergie, c'est une musique très puissante et ça te frappe, mais tu n'as pas mal, et tu dois donner une bonne vibe aux gens et ensuite ils te redonnent ce pouvoir.

Comme la nuit dernière, on arrête la musique et la foule s'exclame : "ooooooooooh", ils me renvoient cette puissance et ils aiment ça, ils skankent sur le riddim et quand ça s'arrête : "oooohh" à nouveau. ''Ce pouvoir'' me donne de l'énergie, comme Super Man ou Poppey; et tu gardes cette énergie, c'est tout."

Comment définirais-tu le "Dub" ? C'est quoi le Dub pour toi ?

"Le dub c'est une batterie et une basse avec un skank, mais joué dans le vrai sens du dub. Parce qu'il y a beaucoup de sortes de dub : dubstep, dub ceci, dub cela, mais ce n'est pas du dub comme je l'entend.

Ce Dub avec qui on est très protecteurs, pour garder le vrai sens du dub. C'est notre nom de dub comme King Tubby, ils ont produit ce dub, ils l'ont fait.

Et ensuite le dub en sound system à l'époque, en Angleterre, a été fait par Shaka, Coxsone... Ils ont été la prochaine génération, on garde le dub vrai, mais ça a bougé. Dub est un mot plein de puissance, mais dub signifie reggae, rien d'autre. Dub signifie reggae, dans tous les genres, ça peut-être instrumental, saxophone, ska... c'est du reggae music et rien d'autre."

Quels sont tes projets à venir ?

"Comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai un projet. On est en juillet maintenant, d'ici la fin de l'année, il y aura quelque chose de prévus. Par contre, je pense que l'année prochaine, on sera concentré sur quelque chose d'autre. On n'a plus de temps parce que l'année dernière été une année difficile. Certaines choses nous ont pris plus de temps que prévu, donc je reviens où j'en étais, et l'année prochaine les choses seront de retour ! On va mettre le feu !"

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