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NEW ALBUM : « LIBERATION TIME » - BRAIN DAMAGE / HARRISON STAFFORD



Afin de comprendre ce nouveau projet, qui sortira le 20 octobre, il faut se pencher sur ces deux artistes, qui sont-ils ? Qu’ont-ils en commun ? Élevé chacun au rang de maîtres internationalement reconnus dans les styles : reggae et dub. Brain Damage et Harrison Stafford s’évertuent à remodeler les codes, dans le respect de leurs origines jamaïquaines.

Le duo de Liberation Time est depuis 2 décennies au service d’un combat pour le métissage des cultures, ce sont deux individus qui ont toujours participé à̀ faire changer les choses de l’histoire de la musique et des arts de façon plus vaste.

En témoignant la fusion du jazz et des différentes musiques traditionnelles jamaïquaines dans le cas d’Harrison Stafford et notamment vis son incroyable chemin avec Groundation, ainsi que les innombrables expériences de Martin Nathan.

De cette association naîtra donc l’album « Liberation Time », qui ravira beaucoup d’entre nous. La voix unique d’Harrison Stafford est employée encore une fois comme un outil d’expression de ces idées, encore une fois avec ce message fédérateur centré autour de l’auto-émancipation par la musique et sa vision universaliste de la foi rastafarienne.

L’écriture et la production de Brain Damage quant à elles sont toujours autant imprégnées de son vécu personnel, le tout avec finesse. Compositions entêtantes, mélodies populaires, et effets dub de haut niveau, feront de « Liberation Time » l’un des projets de collaboration les plus pertinents de l’année.

Tracklist :

1 - Liberation Time

2 - Everyone A Christ

3 - Singing Soldiers

4 - Rebel Music

5 - Harrison Hello

6 - Stand By Me

7 - Baby

8 - Raw Talking Rebels

9 - Pick Up Yourself

10 - Open Up


Avec déjà 12 albums à son actif, Martin Nathan multiplie depuis bientôt 20 années les propositions artistiques les plus diverses sous le nom de Brain Damage.

En inexorable mouvement l’artiste est l’une des clés de la longévité de son projet.

De 2002 à 2004, accompagné du bassiste Raphaël Talis, il produit ses deux premiers albums sur le label parisien Hammerbass qui a une excellente réputation, avant de rejoindre deux ans après la brillante écurie Jarring Effects pour une trilogie expérimentale réalisée avec une foule d’artistes internationaux (Black Sifichi, Mark Stewart, Hakim Bey). Il s’affranchit alors franchement des codes et il le fait bien.

En 2011, le départ de son acolyte est un tournant décisif. Martin Nathan fait d’un côté des collaborations avec des artistes talentueux (High Tone, Vibronics, Sir Jean) et de l’autre ses travaux en solo le confortant dans certains de ces choix musicaux. Trous ans plus tard, c’est débute la réalisation en Jamaïque de la majeure partie du projet « Talk the talk / Walk the walk », en compagnie de stars légendaires comme Horace Andy, Willi Williams, Winston Mc Anuff, Kiddus I et Ras Michael.

Cette année, le producteur se tourne cette fois-ci vers les États- Unis, pour une collaboration inédite avec Harrison Stafford, chanteur et leader charismatique du groupe Groundation. Son intention casser une nouvelle fois les codes, et une volonté de détruire les barrières psychologiques imposées par des structures dans nos sociétés. Album à écouter absolument !

Durant toutes ces années, il a su se façonner une réputation internationale judicieuse, Brain Damage apparaît désormais comme le lien entre la scène qu’il a contribué à créer il y a bientôt 20 ans, et entre les nouvelles étoiles d’un dub plus « moderne » et plus synthétique.


Harrison Todd Stafford est né il n’y a pas si longtemps le 26 novembre 1977, il grandit à Pleasanton, une ville de la banlieue est de San Francisco aux Etats-Unis. Il fréquente l’école publique mais aussi la synagogue où il étudie la Torah et apprend l’hébreu.

La musique tient également une place particulière dans sa famille : son père est pianiste de jazz et son frère passe son temps à écouter Bob Marley et Peter Tosh.

Il découvre la Jamaïque à l’adolescence et rencontre l’un des piliers du mouvement rasta, Mortimer Planno. Un peu plus tard, ils forment, avec ses collègues, le groupe de fusion reggae Groundation en 1998.

Le succès arrive en France avec Hebron’s Gate, troisième album du groupe, avant de provoquer raz-de-marrée avec We Free Again l’année suivante. Avec les deux autres membres fondateurs de Groundation, il enregistre Rockamovya en 2008, un projet influencé par le jazz sur lequel on retrouve également Will Bernard et Leroy « Horsemouth » Wallace.

L’année d’après sur le documentaire Holding On to Jah au casting exceptionnel. On retrouve Leroy Wallace sur le premier opus solo d’Harrison Stafford, Madness, qu’il publie en 2011 sous le pseudo de Professor.

Groundation publie un septième album, Building an Ark tandis que Professor sort Throw Down Your Arms, album live qui reprend l’ossature de Madness. On le redécouvre en solo quatre ans plus tard pour l’album il est entouré des musiciens qui l’accompagnent pour son projet parallèle, Professor. Toute l’équipe s’est offert pour l’occasion un pèlerinage en Jamaïque.

PLUS D’INFORMATIONS :

REGARDE & ECOUTE —>


I WELCOM

Site officiel : http://www.iwelcom.tv

BRAIN DAMAGE

HARRISON STAFFORD

PULL-UP MAG


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