Tiken Jah Fakoly enflamme Jazz à Vienne avec son reggae militant
- 21 juil.
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Le 11 juillet dernier, le Théâtre Antique de Vienne vibrait aux couleurs de l’Afrique pour une All Night Long mémorable, en clôture de la 44e édition du festival Jazz à Vienne. Une nuit entière dédiée à la richesse et à la diversité des musiques africaines, avec en point d’orgue la venue très attendue de Tiken Jah Fakoly, figure emblématique du reggae engagé.
Actuellement en tournée avec son superbe album Acoustic, sorti le 16 février dernier, l’artiste ivoirien est venu partager bien plus que des chansons : un message. Celui d’unité, de résistance et d’espoir. Et le public, plus de 7500 personnes, ne s’y est pas trompé. Dès les premières notes, les chants ont résonné, les corps ont dansé, les cœurs ont vibré.
Avant lui, la scène avait déjà accueilli une série de performances riches en émotions :
Ninanda, lauréat du Rezzo Jazz à Vienne 2024, a ouvert le bal avec les titres de son nouvel album A Place Where.
Les Nana Benz du Togo ont électrisé le public avec leur digital voodoo envoûtant.
Le mythique Seun Kuti & Egypt 80 a ensuite pris le relais, portant haut l’héritage de son père Fela Kuti et l’afrobeat engagé.
Puis le collectif BCUC a déchaîné les énergies avec ses percussions tribales, avant que NickyB ne fasse vibrer les platines jusqu’au bout de la nuit.
Sans oublier Olaïtan, la fanfare venue du Bénin, dont les percussions traditionnelles ont rappelé à chacun les racines profondes de cette musique vivante.
Tiken Jah Fakoly déroule un concert intense, ponctué de ses titres phares et de messages forts.
À Vienne ce soir-là, le reggae n’était pas qu’un genre musical. Il était une arme de conscience, une main tendue, une célébration.
Une fois de plus, Tiken Jah Fakoly a prouvé qu’il n’était pas seulement un chanteur, mais un messager. Et le public, du premier rang jusqu’au sommet du théâtre, l’a reçu avec amour.




























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