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- De réfugié à étoile montante : Star2 signe avec Lessons l’album d’une vie
Né dans un camp de réfugiés thaïlandais, survivant d’un génocide oublié et aujourd’hui artiste aux plus de 15 millions de vues sur TikTok, Star2 incarne une trajectoire aussi improbable qu’inspirante. Avec son nouvel album Lessons , le rappeur et chanteur asiatique de hip-hop / pop transforme les traumatismes de son passé en un manifeste de résilience, de croissance personnelle et d’amour-propre. À la croisée des cultures, des langues et des genres musicaux, Star2 ne se contente pas de raconter son histoire : il offre à toute une génération un véritable guide de survie émotionnelle. Lessons : une lettre intime à son « moi » plus jeune Lessons est conçu comme une lettre ouverte à l’adolescent qu’il a été – ce gamin perdu entre la douleur, la tentation et le chaos des rues. Chaque morceau explore une facette de ce voyage intérieur : les erreurs, les déceptions sentimentales, l’attrait de l’argent facile, les distractions qui éloignent des rêves… puis la lente, mais puissante, reconquête de soi. Star2 y livre une vérité simple et brutale : grandir, c’est apprendre à faire des choix. Il le résume lui-même avec lucidité : « En vieillissant, tu apprends à te concentrer, à prioriser et à sacrifier. Tu apprends à t’aimer d’abord et à arrêter de courir après l’amour et les gens qui ne sont pas pour toi. Je dirais à mon moi plus jeune : N’abandonne jamais tes rêves. Arrête de courir après l’amour, les gens, l’argent rapide. Pourchasse tes rêves et ta meilleure vie. » Lessons devient ainsi plus qu’un simple projet musical : c’est un manuel de survie émotionnelle, une invitation à délaisser les plaisirs instantanés au profit d’une vision à long terme, d’une vie alignée avec son but profond. Un album au cœur battant international Porté par un ADN profondément asiatique et une sensibilité hip-hop/pop moderne, Lessons résonne bien au-delà des frontières. Star2 s’entoure d’une constellation de talents : Eh La, Lil BK, heartbreaka, Shadow, RayRay, Lian2x et d’autres encore. Chaque collaboration ajoute une nouvelle couche émotionnelle : des refrains mélodiques et accrocheurs, une rugosité de rue qui rappelle la réalité du terrain, des textures culturelles riches qui ancrent le projet dans la diaspora asiatique et la communauté Ka-ren. Cette alchimie rend l’album à la fois profondément personnel et universel. On y entend la douleur d’un peuple, la rage d’un survivant, mais aussi l’optimisme irréductible d’un jeune artiste qui croit encore en demain. « Ohhhh! » ft. Lil BK : le succès ne vaut rien sans l’amour vrai Parmi les titres phares du projet, “Ohhhh!” en featuring avec Lil BK se détache comme un véritable statement. Sur une production hypnotique et cinématographique, Star2 joue avec les codes du flex – luxe, réussite, esthétique léchée – pour mieux les détourner. Derrière les images clinquantes, un message clair :le succès matériel ne vaut rien si l’on n’a pas à ses côtés les bonnes personnes, celles qui restent quand les lumières s’éteignent. Le morceau rappelle que la vraie richesse se trouve dans l’authenticité des liens humains, pas dans la collection de trophées ou de zéros sur un compte en banque. C’est la maturité d’un artiste qui a compris le prix de la solitude et la valeur d’un entourage sincère. ▶️ Écouter l’album Lessons : https://open.spotify.com/album/1LluhpCl8TjDL1FWzZz49N?si=VS5aRrHwTfeh0W3DFq-yRQ Des cendres d’un village brûlé à la scène mondiale La force de Lessons vient aussi de ce qu’il raconte en filigrane : l’histoire réelle d’un enfant arraché à sa terre. Star2 commence sa vie dans un camp de réfugiés en Thaïlande, après que l’armée birmane a attaqué et incendié son village en pleine nuit, dans le cadre du génocide perpétré contre le peuple ka-ren en Birmanie (Myanmar). Arraché à sa maison, à ses repères, à son enfance, il grandit au milieu de la peur, du manque et de l’incertitude. Un tirage au sort dans le camp change son destin :il décroche une place pour les États-Unis et débarque à San Diego avec sa grand-mère et ses quatre enfants. Mais le rêve américain commence dans une dure réalité : extrême pauvreté, choc culturel, deuils multiples, identités fracturées. Dans ce chaos, la musique devient son refuge, son ancre, son langage. À travers elle, il transforme la souffrance en énergie créative, la nostalgie en mélodie, la colère en texte. Un documentaire primé : retour aux racines et mémoire du peuple Ka-ren La trajectoire de Star2 ne s’arrête pas à la musique. Son documentaire Return to Kawthoolei: A Refugee Rapper's Journey to His Homeland in Burma retrace son retour, pour la première fois, sur la terre qu’il a dû fuir enfant. Ce film, à la fois intime et politique, suit ses pas vers la Birmanie, sur les traces de son village détruit, de son peuple, de son identité. Le résultat est puissant : plus de 33 prix du Meilleur Documentaire / Meilleur Court-Métrage sur le circuit des festivals de films en 2024. Par ce projet, Star2 ne raconte pas seulement sa propre histoire : il redonne une voix à ceux que le monde a oubliés. Il transforme sa notoriété en mégaphone pour le peuple Ka-ren, prisonnier entre exil, silence et lutte pour la survie. Un porte-voix pour la communauté Ka-ren et les artistes asiatiques Star2 ne se contente pas de briller en solo. Il se positionne comme un véritable porte-étendard pour la communauté Ka-ren et pour les artistes asiatiques en général dans les scènes hip-hop et pop, souvent dominées par d’autres visages et récits. Son son est global, son style contemporain, mais ses racines restent visibles. Il utilise sa plateforme pour élever d’autres talents : des collaborations marquantes avec Soulja Boy, Mozzy, Lil Poppa, Luh Kel, HoodTrophy Bino, $tupid Young, Sprite, MBNel, YSN Flow, MarMar Oso, et, dans son nouveau projet, une mise en lumière particulière de ses frères Ka-ren issus des camps de réfugiés : Chinatown Runner, Ler Mu Dex, Eh La, Tae Tae, Gee Kade et M Bless. Cette volonté de partage fait de Star2 bien plus qu’un simple artiste qui perce : il devient un point d’ancrage, un symbole pour une jeunesse déracinée qui cherche sa place entre continents, cultures et identités. De TikTok aux cœurs du monde entier Avec plus de 15 millions de vues sur TikTok, Star2 a su comprendre et conquérir l’espace numérique. Mais derrière les chiffres, il y a surtout une connexion émotionnelle forte avec un public international qui se reconnaît dans son message : ne pas renier ses blessures mais les transformer ; ne plus courir après les autres, mais après sa meilleure version ; accepter que l’amour soit parfois un chemin long, imparfait, et que la patience est peut‑être « la plus grande leçon de toutes ». Lessons : une bande-son pour ceux qui refusent d’abandonner En fin de compte, Lessons est l’album de tous ceux qui ont failli lâcher prise, de ceux qui viennent de loin – géographiquement, socialement, émotionnellement – et qui se battent encore pour exister à leur manière. C’est le cri d’un réfugié devenu artiste, d’un survivant devenu modèle, d’un enfant déraciné devenu voix d’un peuple. Star2 nous rappelle qu’on ne choisit pas toujours d’où l’on part, mais qu’on peut choisir où l’on va. Et sur cette route, sa musique agit comme un phare : brut, sincère, et résolument tournée vers l’avenir.
- Minna LaFortune célèbre la force des femmes africaines avec son nouveau single « African Women »
Le 3 décembre 2025 marque une nouvelle étape dans le parcours de la chanteuse reggae Minna LaFortune. L’artiste dévoile « African Women », un single puissant et vibrant, entièrement dédié aux femmes africaines et aux femmes d’ascendance africaine à travers le monde. Porté par un rythme entraînant et des paroles profondément engagées, ce titre se présente comme un hymne à la fierté, à la résilience et au génie des femmes noires. Un cri du cœur pour la reconnaissance et l’empowerment Avec « African Women », Minna LaFortune ne se contente pas de célébrer : elle rend hommage et revendique. La chanson porte un message clair de respect et de solidarité, résumé par ses mots : « I hear you, I see you. One love and nuff respeck ! » Ce refrain symbolique agit comme une adresse directe aux femmes africaines, souvent au premier plan des luttes sociales, familiales, culturelles, mais trop rarement mises en lumière. LaFortune les regarde, les écoute, et utilise sa voix pour amplifier la leur. Mettre en lumière des rôles multiples et essentiels L’un des points forts de la chanson réside dans la manière dont elle décrit la diversité des rôles des femmes africaines. Derrière chaque fonction, il y a une force créatrice et transformatrice : Elles sont danseuses, gardiennes du rythme, de la joie et des traditions. Elles sont enseignantes, transmettant le savoir et ouvrant la voie aux générations futures. Elles sont cheffes d’entreprise et leaders, à la tête de compagnies, d’associations et d’initiatives innovantes. Elles sont artistes, créatrices de mode, penseuses, dont les idées et l’esthétique influencent le monde entier. De Milan à Paris, de New York à Lagos, les paroles soulignent la présence grandissante des femmes africaines dans les universités, les conseils d’administration, les studios de création et les grandes capitales de la mode. Minna LaFortune insiste : ces femmes ne sont pas en marge de l’histoire, elles en sont les actrices principales. Un regard lucide sur les luttes, tourné vers la résilience Le morceau ne fait pas l’impasse sur les épreuves historiques et contemporaines. Les passages de rap viennent ancrer la chanson dans une réalité faite de travail acharné, de souffrances, d’injustices et de discriminations. Pourtant, ces références à la douleur ne sont pas là pour susciter la pitié, mais pour mettre en valeur la force de la survie et de la transformation. Le texte opère un glissement subtil : des années de labeur et de marginalisation vers une ère d’affirmation, d’autonomie et de reconquête de la dignité. En célébrant cette trajectoire, Minna LaFortune envoie un message fort :les femmes africaines ne sont pas uniquement des victimes de l’histoire, elles sont aussi les architectes de leur avenir. Fierté culturelle et affirmation identitaire Au cœur de « African Women » bat une fierté culturelle assumée. La chanson rappelle l’importance des racines, de l’héritage, de la mémoire. LaFortune glorifie la beauté des peaux noires, des chevelures naturelles, des vêtements traditionnels et contemporains, et surtout la richesse des cultures africaines et afro-descendantes. Une phrase clé de la chanson résume cette philosophie :« Genius is in your DNA » – Le génie est dans ton ADN. Ce vers met en lumière une vérité trop souvent niée : le génie africain, particulièrement celui des femmes, a nourri la science, la pensée, la créativité et la spiritualité à travers les siècles. Il s’agit ici de réaffirmer une valeur innée, de contester les récits qui ont tenté de minimiser ou d’effacer ces contributions. Un son qui fait danser… et réfléchir Musicalement, « African Women » est une fusion envoûtante de reggae et de rap. Le reggae apporte une base chaleureuse, rythmée, typique de la musique consciente, invitant à la réflexion tout en berçant l’auditeur. Le rap injecte une énergie directe, actuelle, presque militante, donnant au message une force percutante. Ce mélange crée une dynamique particulière : on danse tout en prenant conscience, on se laisse porter par le groove tout en étant touché par la profondeur du texte. La chanson réussit ainsi un équilibre rare entre plaisir musical et engagement social. Une invitation à célébrer et à raconter les histoires des femmes africaines Au-delà du morceau lui-même, Minna LaFortune conçoit « African Women » comme un mouvement. Elle invite le public à : Partager les histoires de femmes africaines inspirantes – mères, grand-mères, sœurs, collègues, figures publiques ou héroïnes de l’ombre. Donner de la visibilité aux parcours exemplaires, qu’ils soient modestes ou spectaculaires. Relayer la chanson sur les réseaux, dans les communautés, lors d’événements, afin que ce message d’empowerment se diffuse le plus largement possible. En écoutant ce titre, chacun est encouragé à se poser une question simple :Quelle femme africaine m’a inspiré(e) dans ma vie, et comment puis-je honorer son héritage ? Disponibilité et informations pratiques « African Women » de Minna LaFortune sera disponible sur toutes les principales plateformes de streaming à partir du 3 décembre 2025. Les auditeurs du monde entier pourront ainsi se connecter à ce chant de célébration, de résistance et d’amour. Un hymne moderne pour honorer les femmes africaines Avec « African Women », Minna LaFortune signe une œuvre à la fois musicale et symbolique. Ce single s’inscrit dans la lignée des grandes chansons engagées qui rendent justice à celles dont la force soutient les familles, les communautés et les nations. En écoutant ce titre, on ne fait pas qu’apprécier une belle mélodie :on rejoint un hommage collectif, on participe à une célébration mondiale des femmes africaines, de leur courage, de leur intelligence et de leur lumière. Rejoignez Minna LaFortune dans ce mouvement : écoutez « African Women », partagez-le, et laissez-vous inspirer par l’esprit de résilience et d’empowerment qu’il porte.
- Taïro enflamme La Rayonne à Villeurbanne pour le second concert de sa tournée anniversaire
Samedi 15 novembre, la salle de La Rayonne à Villeurbanne a vibré au rythme du reggae français avec Taïro, venu célébrer ses 25 ans de carrière. Ce concert, le second d’une tournée qui s’annonce déjà quasi complète, a offert au public un moment intense, chargé d’émotion et d’énergie. Une première partie en famille avec B.A.A.L Pour ouvrir la soirée, l’artiste B.A.A.L est monté sur scène. Le talent étant une affaire de famille, il n’est autre que le petit frère de Taïro. Son set a su poser une ambiance chaleureuse et puissante, préparant parfaitement la salle à l’arrivée de TAÏRO et ses musiciens. Un show qui réveille les souvenirs Une fois Taïro sur scène, la magie a opéré instantanément. Que l’on soit fan de la première heure ou nouvel adepte, chacun a retrouvé ses titres marquants, ces chansons qui ont accompagné tant de moments de vie. Le show, sublime et généreux, a replongé le public dans de nombreux souvenirs tout en le faisant danser sans relâche. Des musiciens exceptionnels Accompagné par des musiciens et des choristes d'exception, Taïro a livré une performance complète, tant dans l’énergie que dans l’émotion. Une harmonie parfaite entre voix, instruments et partage avec la salle. Un spectacle à ne pas manquer Pour tous ceux qui souhaitent vibrer, chanter, danser et revivre les dernières 25 années d’un artiste incontournable de la scène reggae française, ce concert est un rendez-vous à ne pas manquer. Nous vous recommandons chaleureusement ce spectacle, qui conjugue authenticité, talent et une belle dose de good vibes.
- « Atlas » de Dub Inc : l’album manifeste qui remet le reggae au centre de la carte du monde
Album : ATLAS – Dub IncSortie : 28 novembre 2025 🎧 Écoute / précommande : Atlas – Dub Inc (STREAMING) 🎫 Toutes les dates de tournée : Dub Inc – Atlas Tour Un 9ᵉ album qui redéfinit la longévité : Dub Inc signe « Atlas » Avec Atlas , leur 9ᵉ opus , Dub Inc prouve qu’on peut durer sans se diluer. Vingt ans après leurs débuts, le collectif stéphanois signe un album qui sonne comme une déclaration de foi en la musique live, engagée et humaine , à contre-courant d’un monde saturé d’algorithmes et d’images fabriquées. Toujours fidèles à leur ADN – textes conscients, riddims imparables, flow incisif , énergie scénique et sens du refrain fédérateur – les Dub Inc s’autorisent ici un vrai renouvellement : nouvelles couleurs musicales, nouvelles collaborations, nouveau souffle , sans jamais trahir ce qui fait leur identité. Atlas , ce sont 12 titres inspirés, lumineux et puissants , qui dressent une cartographie d’un monde en crise mais encore plein d’espoir, porté par une certitude : « tout n’est pas perdu » . Un album engagé qui parle à tous les citoyens du monde Dub Inc n’a jamais fui le réel, et Atlas en est une nouvelle preuve éclatante. L’album pose des mots clairs sur les maux d’une planète qui déraille : frontières qui se durcissent, divisions sociales et identitaires, crises personnelles et collectives, injonctions numériques et uniformisation culturelle. Mais loin du fatalisme, Bouchkour et Komlan rappellent, titre après titre, qu’il est urgent de se rassembler . Les refrains frappent comme des slogans : éloigner ce qui nous divise, protéger ce qui nous unit, se souvenir que nous sommes tous « citoyens et mitoyens » . L’album réussit un équilibre rare : aborder des thèmes lourds de sens sans jamais plomber l’écoute. Au contraire, Atlas déborde d’un optimisme fédérateur , d’une énergie constructive qui donne envie de lever le poing… et de chanter avec le groupe. Une palette musicale plus large que jamais Sur le plan sonore, Atlas marque une étape importante dans la discographie de Dub Inc. Le groupe pousse plus loin que jamais son goût pour le métissage musical , tout en restant solidement ancré dans le reggae. Reggae, cumbia, orient, rock et électro : une carte sonore globale Le reggae reste le socle, mais se teinte de cumbia grâce à l’ accordéon qui apporte une chaleur populaire et immédiate. Les incursions orientales sont renforcées par la mandole , qui ouvre des paysages mélodiques d’une grande profondeur. Certains morceaux prennent une dimension plus rock , portés par une guitare électrique puissante et stratosphérique , idéale pour la scène. D’autres titres explorent des sonorités plus électro , là où d’autres au contraire restent très acoustiques , presque intimistes. Cette richesse de textures offre un voyage musical complet , fidèle au titre de l’album : Atlas devient une sorte de globe sonore où chaque track représente un territoire à part entière. Featurings de haut vol : Marcus Gad, Kabaka Pyramid & la famille élargie Dub Inc n’a jamais été un groupe fermé, et Atlas le confirme avec des collaborations très ciblées , choisies pour leur sens autant que pour leur style. Kabaka Pyramid pose sur « Break the silence » : grand représentant du “reggae revival” jamaïcain , lauréat d’un Grammy, il apporte son flow tranchant et sa plume consciente à un titre-manifeste qui appelle à parler, dénoncer, agir. Marcus Gad , voix profonde et spirituelle venue de Nouvelle-Calédonie, s’invite sur « Mémoires » , pour un morceau vibrant autour de la transmission, du souvenir et des racines. À leurs côtés, on retrouve des compagnons de route qui font partie intégrante de l’univers Dub Inc : Alaoua Idir à la mandole (Track 3), Antony Gatta aux percussions (Tracks 4-6), Hakim Méridja lui-même aux percussions (Tracks 1-3-6), Frédéric Peyron à l’ accordéon (Tracks 4-6) et aux claviers , Fanny Meridja en backing vocals sur « Étoile filante » , Une section cuivres magistrale : Trombones / Trompettes : Til Schneider Saxophones : Marcus Kesselbauer Enregistrés au Tailormade Studio (Tracks 5-7-10). Le résultat : un album à la fois très Dub Inc et profondément ouvert sur le monde. Une création ancrée dans le réel, loin de l’uniformisation numérique Après l’annulation de leur précédente tournée pour raisons de santé, 2024 aura été pour Dub Inc une année charnière. Loin de les briser, la pause forcée a servi de moment d’introspection régénératrice . Dans leur nouveau studio stéphanois, le Greenlab , le groupe a décidé de repartir de l’essentiel : jouer, chercher, expérimenter, ensemble . Dans un monde où l’ intelligence artificielle et le tout-numérique poussent parfois la création vers une certaine uniformisation et un artifice permanent , Dub Inc revendique plus que jamais une ligne claire : faire de la vraie musique, sincère, spontanée, avec de vrais instruments . Même la pochette d’Atlas respecte cette philosophie : une œuvre originale , bien réelle, signée par deux artistes stéphanois Fabien Cornut (642) et Judith Chomel . Pas de visuel générique ni d’image générée, mais un travail artisanal qui prolonge l’âme de l’album. Une production solide et précise : le son Atlas Côté son, Atlas s’appuie sur une équipe expérimentée et fidèle. Le noyau dur du groupe Lead vocals : Aurélien « Komlan » Zohou Lead vocals : Hakim « Bouchkour » Méridja Batterie & percussions : Grégory « Zigo » Mavridorakis Guitares : Jérémie Grégeois Basse : Moritz « DaBaron » Von Korff Claviers : Frédéric Peyron et Idir Derdiche Enregistrement & mix Enregistré par Benjamin Jouve au Greenlab Studios / Saint-Étienne (France, 2025) Mixé par Guido Craveiro au Pork & Rabbit Studio (Leira, Portugal, 2025), Sauf les tracks 6 & 11 , mixées par Laurent Dupuy . Mastering : Guido Craveiro, toujours au Pork & Rabbit Studio. Guido Craveiro, qui signe ici son 4ᵉ album mixé pour Dub Inc , livre aussi un remix dub classe et progressif pour clôturer la tracklist avec « Atlas dub » , comme une carte nocturne, plus introspective. Tracklist : une traversée complète de l’univers « Atlas » Atlas Décibels Drapeaux Comment faire ? Break the silence feat. Kabaka Pyramid Ma bataille Mémoires feat. Marcus Gad Don't let me down Motivé comme personne Il le faut Étoile filante Atlas dub by Guido Craveiro Entre hymnes militants , chansons plus personnelles , appels à la mémoire et à la détermination , et final dub immersif, Atlas se vit comme un parcours entier : de la prise de conscience à l’action, du doute à la lumière. Atlas en live : là où l’album prend toute sa dimension Dub Inc est un groupe construit pour la scène , et Atlas a clairement été pensé pour résonner fort en live.Les riddims taillés pour le sound system, les refrains qui appellent la foule, les cuivres explosives, les accents rock et électro : tout indique un set puissant et fédérateur . 📅 Retrouvez toutes les dates de la tournée Atlas ici :👉 Dub Inc – Tour 2025 / 2026 Si vous avez déjà vu Dub Inc sur scène, vous savez : chaque concert est un rendez-vous militant, musical et humain . Avec Atlas , la promesse est claire : un show encore plus dense, plus généreux, plus habité . Pourquoi « Atlas » peut devenir un album viral et incontournable Atlas coche toutes les cases d’un album fait pour marquer son époque : Un groupe culte du reggae francophone qui continue à se réinventer au bout de neuf albums. Un discours lucide et engagé , mais porteur d’espoir et de solutions , dans une période où beaucoup cherchent des repères. Un métissage musical riche (reggae, cumbia, sonorités orientales, rock, électro, acoustique) qui parle à un public large , bien au-delà du reggae strict. Des featurings internationaux (Kabaka Pyramid, Marcus Gad) qui renforcent la portée mondiale du projet. Une production de haut niveau , une identité visuelle forte et une énergie live déjà reconnue dans toute l’Europe et au-delà. Écouter « Atlas » et soutenir Dub Inc Pour plonger dans l’univers de l’album, le partager et le faire voyager : 🎧 Écoute / achat / streaming de l’album « Atlas » : 👉 Atlas – Dub Inc (toutes plateformes) 🎫 Réserver vos places pour la tournée « Atlas » : 👉 Toutes les dates – Dub Inc Atlas Tour
- Magic Bus 2026 : Le festival culte fête ses 25 ans et pose ses valises au Palais des Sports ! 🎉
Un quart de siècle de vibrations et une nouvelle ère pour le festival grenoblois emblématique ! Après 25 années à faire danser, découvrir et vibrer le public grenoblois, le festival Magic Bus s'apprête à célébrer son anniversaire en grande pompe. Et pour marquer le coup, l'équipe de Retour de Scène a décidé de frapper fort en trouvant enfin un nouveau port d'attache digne de ce nom. Un nouveau chapitre s'ouvre au Palais des Sports Fini le nomadisme ! Après deux éditions transitoires passées à sillonner les différentes salles de Grenoble suite au départ du mythique site de l'Esplanade, Magic Bus retrouve ses racines : un lieu unique à investir, à transformer, à faire sien . Les 29 et 30 mai 2026 , le Palais des Sports deviendra l'épicentre de la scène alternative, reggae, dub, rap et world music de la région. Cette installation marque un tournant symbolique pour le festival. Retrouver un espace à réinvestir, c'est retrouver l'ADN même de Magic Bus : créer une bulle temporaire où la musique, la convivialité et la découverte se mêlent dans une atmosphère unique. Deux scènes, deux ambiances, une même passion L'édition 2026 proposera une configuration pensée pour offrir le meilleur au public : 🎸 Une scène intérieure spécialement aménagée pour accueillir les têtes d'affiche dans des conditions optimales, où le son et l'ambiance feront corps avec l'architecture du Palais des Sports. 🌱 Une scène extérieure dédiée aux pépites locales et aux découvertes émergentes, véritable tremplin pour les artistes de la région qui font bouger les lignes. Cette double programmation reflète parfaitement la philosophie du festival : célébrer les grands noms tout en donnant la parole aux talents de demain . L'engagement au cœur du projet Porté à 100 % par l'association Retour de Scène , Magic Bus n'est pas qu'un simple festival. C'est un projet militant, engagé pour : ✊ Une culture vivante et inclusive qui rassemble au-delà des différences🎤 La scène locale et émergente , véritable vivier de talents à soutenir 🎉 La fête , parce que la musique est avant tout un moment de partage et de joie collective Dans un paysage culturel de plus en plus standardisé, Magic Bus continue de défendre une vision alternative et accessible de la culture, fidèle à ses racines associatives. Rendez-vous le 10 décembre pour les premières révélations L'impatience monte déjà ! La première partie de la programmation 2026 sera dévoilée le mercredi 10 décembre ⚡. Qui viendra enflammer les platines du Palais des Sports ? Quelles découvertes nous réserve cette édition anniversaire ? Réponse dans quelques jours... Magic Bus 2026 📅 29 & 30 mai 2026 📍 Palais des Sports, Grenoble 🎫 Infos et billetterie à venir 25 ans de passion, de découvertes et de vibrations. Le Magic Bus continue son voyage, et vous invite à monter à bord ! 🚌🎶
- J'Calm, Nigy Boy et Tony CD Kelly dévoilent Emotions : quand la nouvelle génération reggae rencontre la légende
Le single fusionnant reggae traditionnel, R&B et dancehall sort aujourd'hui via K-Licious Music/DubShot Records, annonçant un album prometteur pour janvier 2026 La scène reggae jamaïcaine vient de franchir un nouveau cap avec la sortie d'"Emotions", une collaboration explosive entre le chanteur-compositeur montant J'Calm , la sensation dancehall Nigy Boy et le producteur légendaire Tony "CD" Kelly , lauréat d'un Grammy Award. Disponible dès maintenant sur toutes les plateformes digitales, ce single redéfinit les contours de la fusion caribéenne contemporaine. Une réinvention magistrale du mythique Answer Riddim "Emotions" ne se contente pas d'être un simple morceau : c'est un pont générationnel audacieux. Tony Kelly y réinvente le célèbre Answer Riddim , instrumental fondateur introduit par le légendaire producteur Clement "Coxsone" Dodd en 1967 chez Studio One. Pendant près de six décennies, d'innombrables artistes ont posé leurs voix sur cette base musicale devenue aussi emblématique de la culture jamaïcaine que l'ackee au poisson salé. Dans cette version 2025, Kelly transforme ce classique intemporel en une production moderne vibrante, où la ligne de basse réinventée devient le véhicule d'une vérité émotionnelle brute. Le producteur explique : "J'Calm et Nigy Boy représentent un nouveau chapitre passionnant du reggae et du dancehall. Travailler sur 'Emotions' m'a rappelé mes premiers souvenirs en production musicale, sur des riddims comme le Bookshelf et Buy Out." Deux talents émergents au service de l'authenticité J'Calm , de son vrai nom Jovane Nathaniel Gayle, n'a que 20 ans mais possède déjà une maturité artistique impressionnante. Originaire de Clarendon, ce natif jamaïcain fusionne habilement le dancehall et le R&B dans un style pop-R&B hybride, mêlant patois et anglais standard. Son parcours a déjà été marqué par un moment fort : son titre "Tempted" figurait sur la playlist d'été 2023 de Barack Obama. Pour "Emotions", J'Calm livre une performance vocale assurée, aux phrasés R&B mélodiques qui s'entrelacent parfaitement avec l'approche plus soul de Nigy Boy. "Cette chanson parle de ma découverte en tant qu'artiste, de connaître mon identité et ma vulnérabilité, et d'empathiser avec quelqu'un qui a reflété mon expérience d'auto-découverte" , confie le jeune artiste. Nigy Boy (Nigel Hector Jr.), originaire de Montego Bay, apporte quant à lui une dimension particulièrement émouvante au projet. Malvoyant, il a développé son talent musical à la Salvation Army School for the Blind de Kingston. Ses tubes internationaux "Options" et "Continent" ont déjà propulsé sa carrière, et sa collaboration avec J'Calm semble naturelle : "Travailler aux côtés de J'Calm et Tony Kelly a été un processus fluide. Tony est un magicien dans ce qu'il fait et c'est une légende. Je suis vraiment honoré de faire partie de cette collaboration." Un clip vidéo captivant tourné en Jamaïque Le clip officiel d'"Emotions", réalisé par Filmaica et tourné dans divers lieux emblématiques de la Jamaïque, est également disponible. Les images capturent l'intensité juvénile des deux artistes, leur passion palpable créant une connexion viscérale avec le spectateur. "La vidéo raconte une histoire à laquelle beaucoup de gens pourront s'identifier" , promet Nigy Boy. L'album "Emotions" : des collaborations prestigieuses en perspective Ce single n'est que le premier aperçu de l'album éponyme de J'Calm, dont la sortie est prévue pour le 9 janvier 2026 . Le projet complet promet d'être exceptionnel, avec la participation de figures majeures du reggae comme Ky-Mani Marley , Wayne Wonder et Khalia . L'album est d'ores et déjà disponible en pré-sauvegarde sur toutes les plateformes. Tony "CD" Kelly : le maître d'œuvre d'une nouvelle ère Producteur parmi les plus influents de Jamaïque, Tony Kelly a façonné le son du dancehall moderne avec des riddims légendaires comme le Bookshelf et le Buy Out. Pour "Emotions", il a collaboré avec Lionel De La O pour insuffler une touche R&B à l'esthétique Channel One classique. "Cette piste est née d'une idée de ressusciter l'ère Channel One du reggae et du dancehall, mais avec une petite touche R&B" , explique-t-il. Le résultat ? Un morceau qui vibre de chaleur, d'honnêteté et d'un rythme si vivant qu'il pulse comme un battement de cœur. "Emotions" n'est pas simplement une chanson : c'est une déclaration d'intention, celle d'une nouvelle génération prête à porter l'héritage du reggae vers des horizons inexplorés, tout en honorant ses racines les plus profondes. "Emotions" est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de streaming . L'album sortira le 9 janvier 2026 via K-Licious Music/DubShot Records.
- Jimmy Cliff, la voix des rivières ouvertes : chronique d’une légende éternelle
Le 24 novembre 2025, Jimmy Cliff s’éteint à Kingston, à 81 ans, des suites d’une pneumonie survenue après une crise. L’annonce, faite par son épouse Latifa Chambers, a résonné comme un choc pour des millions de fans à travers le monde. Car au‑delà de la disparition d’une légende, c’est la sensation très concrète de perdre une présence familière qui a traversé les cœurs : celle d’un homme dont la voix, les combats et la lumière accompagnaient depuis des décennies les joies, les luttes et les espoirs de tant de vies. Icône planétaire, pionnier du ska, du rocksteady et du reggae, acteur et ambassadeur culturel avant même que l’expression n’existe, Jimmy Cliff laisse derrière lui un héritage qui dépasse les frontières de la musique. Il aura été à la fois porte-voix d’un peuple, éclaireur d’un genre et conscience poétique du monde. Des collines de Somerton aux trottoirs brûlants de Kingston Né James Chambers en 1944 dans la paroisse de Saint-James, au cœur d’une Jamaïque rurale, Jimmy Cliff n’est pas destiné, sur le papier, aux grandes scènes internationales. Mais très tôt, chez ce jeune garçon de Somerton, quelque chose brûle :une obstination tranquille, une certitude intime que la musique sera plus qu’un métier — ce sera sa voie, sa manière de traverser le monde. À 14 ans, il quitte la campagne pour Kingston. Pour beaucoup, ce serait une folie. Pour lui, c’est une évidence. Dans la capitale, il découvre l’effervescence : sound systems improvisés, studios bricolés, énergie brute d’un peuple en mutation. Là, au milieu des amplis grésillants et des vinyles qui tournent sans relâche, Jimmy Cliff trouve sa place. À 17 ans, il enregistre “Hurricane Hattie” .Le morceau est un succès, mais surtout un signal : ce garçon n’est pas simplement une nouvelle voix. Il est déjà un passeur, un pont entre la Jamaïque intime et le reste du monde. Faire voyager la Jamaïque : de l’île au globe Les années 60 voient naître et exploser le ska, puis le rocksteady, avant les premiers pas du reggae. Là où certains suivent le mouvement, Jimmy Cliff, lui, contribue à le dessiner. Ses chansons deviennent des repères, des balises émotionnelles, des manifestes chantés : “Wonderful World, Beautiful People” , qui pose un regard tendre mais lucide sur un monde contradictoire. “Many Rivers to Cross” , plainte universelle, prière intime, cri contenu qui traverse les générations. “Vietnam” , titre engagé salué par Bob Dylan comme l’une des chansons de protestation les plus puissantes de son époque. “You Can Get It If You Really Want” , qui deviendra un véritable mantra mondial de persévérance. À travers cette série de titres, Jimmy Cliff fait plus que chanter : il raconte la dignité, la lutte, l’espoir têtu. Sa voix, souple et lumineuse, porte les rêves d’un peuple, mais touche aussi celles et ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Jamaïque. Il devient l’un des premiers artistes jamaïcains à s’imposer véritablement à l’international, bien au-delà des cercles de connaisseurs. Partout où il passe, il ouvre des voies. Après lui, d’autres artistes jamaïcains pourront suivre ces chemins qu’il a tracés à la force de ses chansons. 1972 : l’année où Jimmy Cliff change l’histoire de la musique En 1972, le film The Harder They Come bouleverse la donne. Jimmy Cliff y tient le rôle principal, et prête sa voix à une bande-son qui deviendra l’une des pierres angulaires de l’histoire du reggae. Le film montre : une Jamaïque brute, sans fard, loin des clichés de carte postale la réalité sociale et économique derrière les studios, les radios, les deals de rue un artiste total : chanteur, acteur, narrateur d’un système qui broie les faibles mais nourrit la révolte The Harder They Come agit comme un accélérateur historique. Il révèle au monde la culture jamaïcaine dans toute sa complexité et propulse le reggae hors des frontières de l’île . Sans ce film, sans cette bande-son, Bob Marley — et avec lui tant d’autres — n’aurait sans doute pas été entendu avec la même intensité, ni avec la même rapidité, sur les scènes européennes, américaines, asiatiques. Jimmy Cliff, par ce rôle et cette musique, devient un éclaireur . Un phare qui, depuis la Jamaïque, projette une lumière nouvelle sur la planète entière. Une discographie comme une cartographie émotionnelle La carrière de Jimmy Cliff pourrait remplir des volumes entiers, mais quelques titres restent gravés dans la mémoire collective : “Many Rivers to Cross” : morceau de toutes les séparations, de toutes les traversées, de tous les recommencements. Un gospel laïc, universel. “You Can Get It If You Really Want” : la promesse d’une victoire possible, même pour ceux qui partent de loin. Une chanson qui s’écoute comme on se redresse. “I Can See Clearly Now” : reprise magistrale d’un titre déjà fort, qu’il transforme en rayon de soleil après la tempête. “Reggae Night” : hymne festif, signature sonore des années 80, qui pose le reggae au cœur des soirées du monde entier. Ces chansons ont accompagné : des mariages et des enterrements des combats politiques et des luttes silencieuses des soirées à danser, des nuits d’insomnie, des matins où l’on cherche un peu de lumière La voix de Jimmy Cliff n’a jamais été seulement celle d’un artiste ; elle a souvent été celle d’un compagnon de route. Légion d’honneurs, mais surtout respect des cœurs Au fil des décennies, Jimmy Cliff reçoit distinctions et décorations, dont l’une des plus prestigieuses de son pays : l’Ordre du Mérite (OM) , rarement attribué à un artiste de son vivant. Mais sa véritable couronne ne brille pas dans les vitrines officielles. Elle est dans les mots des jeunes artistes qui le citent comme référence, dans les souvenirs des anciens qui racontent ses concerts comme des moments où “tout était vrai”, dans les témoignages de ceux qui ont découvert la Jamaïque à travers ses disques. Jimmy Cliff n’appartenait pas qu’à une scène musicale. Il appartenait à une génération, puis à une autre, puis à un monde. Le départ d’un roi humble Son décès, des suites d’une crise et d’une pneumonie, ne laisse pas un simple vide médiatique. Il laisse un vide humain, culturel, presque spirituel. Ce qui frappait chez Jimmy Cliff, au-delà de la technique, c’était sa capacité à faire de la chanson un acte d’engagement. Chez lui, un refrain pouvait tenir lieu de manifeste. Une mélodie devenait un refuge. Un couplet, une bouée lancée à celui qui lutte en silence. Sa carrière n’était pas une succession de succès. C’était une mission : raconter, élever, relier. Un héritage qui ne s’éteindra pas Si l’on est certain d’une chose, c’est que l’héritage de Jimmy Cliff ne disparaîtra pas avec lui. Parce qu’il a : ouvert les portes du reggae au monde entier incarné la Jamaïque avec fierté, élégance et profondeur chanté l’humanité dans ce qu’elle a de plus fragile et de plus invincible inspiré des millions de personnes à ne pas renoncer montré que la musique pouvait être une forme de résistance, de foi, d’amour et de dignité Jimmy Cliff n’est plus là, physiquement. Mais il n’a probablement jamais été autant présent. Il est là : chaque fois qu’un jeune artiste ose raconter sa vérité sans fard chaque fois qu’un riddim jamaïcain traverse un océan pour faire danser une autre rive chaque fois qu’une voix s’élève pour dire, contre tout, « You can get it if you really want » Dans ces moments-là, c’est un peu de lui que l’on entend encore. Jimmy Cliff — La rivière continue de couler. La lumière continue de briller.
- Grammy Awards 2026 : Les nominations Reggae enfin dévoilées — une cuvée serrée, ambitieuse et historique
Les dés sont jetés. La Recording Academy vient d’annoncer les nominations pour la 68ᵉ cérémonie des Grammy Awards, qui se tiendra le 1er février 2026 à Los Angeles . Dans la catégorie Best Reggae Album , cinq projets seulement ont franchi la dernière ligne droite sur un total de 73 albums soumis . Autant dire que la sélection 2026 est taillée au cordeau. 🏆 Les 5 nominations “Best Reggae Album” (68ᵉ Grammy Awards) ● Lila Iké – Treasure Self Love (Ineffable Records) La reine de la soulful reggae revient avec un album introspectif, lumineux, en plein cœur de sa montée en puissance internationale. ● Vybz Kartel – Heart & Soul (Vybz Kartel Muzik / Greedy Lion) Toujours enfermé, toujours chart-topper : Kartel réussit encore à livrer un projet dense, intime et étonnamment organique. ● Keznamdi – Blxxd & Fyah (Keznamdi Music Group) Un album profond, spirituel et incandescent, dans la continuité d’une identité artistique respectable, sans compromis. ● Mortimer – From Within (Easy Star Records) Soul, roots progressif, arrangements impeccables : Mortimer signe ici son projet le plus abouti, déjà considéré comme un classique contemporain. ● Jesse Royal – No Place Like Home (Easy Star Records) Un retour aux fondamentaux, entre conscience, héritage et élégance. Jesse Royal confirme qu’il est devenu un pilier de la décennie. Une shortlist où chaque nomination raconte une facette différente du reggae moderne — spiritualité, engagement, soul caribéenne, dancehall organique, héritage roots… L’ADN du genre est là, intact et vivant. Une éligibilité strictement encadrée Pour rappel, la période d’éligibilité du 68ᵉ Grammy Awards s’étend du 31 août 2024 au 30 août 2025 . Pour concourir, un album doit : être commercialement disponible et distribué nationalement , être sorti dans la période , rester accessible jusqu’à la fin du vote final pour l’édition 2025. Ce cadre explique parfois certaines absences remarquées… mais garantit un scrutin cohérent. Reggae & Grammy Awards : un héritage de 40 ans La catégorie Reggae existe depuis 1984. Elle a d’abord récompensé les Best Reggae Recordings , avant de devenir officiellement Best Reggae Album à partir de 1991. Et l’histoire est riche. Les précédents lauréats (sélection complète depuis 1984) Un mur d’honneur où l’on retrouve les géants : Marley, Toots, Shaggy, Bunny Wailer, Buju, Steel Pulse… 2024 – Bob Marley: One Love – Music Inspired By The Film (Deluxe) 2023 – Julian Marley & Antaeus – Colors of Royal 2022 – Kabaka Pyramid – The Kalling 2021 – SOJA – Beauty in the Silence 2020 – Toots & The Maytals – It Got To Be Tough 2019 – Koffee – Rapture 2018 – Sting & Shaggy – 44/876 2017 – Damian Marley – Stony Hill 2016 – Ziggy Marley – Ziggy Marley 2015 – Morgan Heritage – Strictly Roots 2014 – Ziggy Marley – Fly Rasta 2013 – Ziggy Marley – In Concert 2012 – Jimmy Cliff – Rebirth 2011 – Stephen Marley – Revelation Pt.1 – The Root of Life 2010 – Buju Banton – Before the Dawn 2009 – Stephen Marley – Mind Control Acoustic 2008 – Burning Spear – Jah Is Real 2007 – Stephen Marley – Mind Control 2006 – Ziggy Marley – Love Is My Religion 2005 – Damian Marley – Welcome to Jamrock 2004 – Toots & The Maytals – True Love 2003 – Sean Paul – Dutty Rock 2002 – Lee “Scratch” Perry – Jamaican E.T. 2001 – Damian Marley – Halfway Tree 2000 – Beenie Man – Art and Life 1999 – Burning Spear – Calling Rastafari 1998 – Sly & Robbie – Friends 1997 – Ziggy Marley & The Melody Makers – Fallen Is Babylon 1996 – Bunny Wailer – Hall of Fame (Tribute to Bob Marley) 1995 – Shaggy – Boombastic 1994 – Bunny Wailer – Crucial! Roots Classics 1993 – Inner Circle – Bad Boys 1992 – Shabba Ranks – X-Tra Naked 1991 – Shabba Ranks – As Raw As Ever 1990 – Bunny Wailer – Time Will Tell (Tribute to Bob Marley) 1989 – Ziggy Marley & The Melody Makers – One Bright Day 1988 – Ziggy Marley & The Melody Makers – Conscious Party 1987 – Peter Tosh – No Nuclear War 1986 – Steel Pulse – Babylon the Bandit 1985 – Jimmy Cliff – Cliff Hanger 1984 – Black Uhuru – Anthem Une édition 2026 très ouverte Aucun "ultrafavori" évident cette année. Chaque projet défend une vision précise du reggae actuel : Lila Iké accélère son statut d’icône émergente, Mortimer impose une signature artistique quasi-classique, Keznamdi propose un album viscéral et identitaire, Jesse Royal joue la cohérence et la maturité, Vybz Kartel… reste Vybz Kartel, phénomène inévitable. Ce suspense pourrait bien offrir l’une des éditions les plus passionnantes de la décennie.
- Mikey General célèbre l’héritage rasta avec “Haile Selassie Liveth”
Le vétéran Mikey General revient sur le devant de la scène avec “Haile Selassie Liveth” , un single profondément spirituel sorti le 31 octobre 2025 via Meridian Records . Avec cette nouvelle offrande, l’artiste poursuit sa mission : diffuser un reggae empreint de sagesse, de foi et de conscience, fidèle à l’essence du mouvement Rastafari. Un hommage vibrant à Sa Majesté Dans ce morceau, Mikey General rend hommage à Haile Selassie I , ancien empereur d’Éthiopie et figure centrale pour des millions de Rastafari à travers le monde. Le titre se veut respectueux, lumineux, quasi méditatif — une célébration de la parole et de l’héritage spirituel de Celui souvent nommé The Conquering Lion of the Tribe of Judah . Un reggae smooth, profond, intemporel Avec son timbre soyeux, reconnaissable entre mille, Mikey General délivre un reggae doux, clair et introspectif . La production se distingue par un groove apaisé, un mix finement aéré, et une instrumentation qui laisse toute la place à la voix : basse ronde, batterie fluide, touches subtiles de claviers roots… Le résultat ?Un morceau qui élève , qui apaise , et qui rappelle pourquoi Mikey General reste l’un des porte-voix les plus constants de la culture consciente. Une continuité dans une discographie exemplaire Ce single s’inscrit dans la continuité d’une carrière guidée par la spiritualité , la droiture , et la transmission . Depuis plus de trois décennies, Mikey General place le message au centre de sa musique — et “Haile Selassie Liveth” s’impose naturellement comme un chapitre supplémentaire de ce parcours sincère et engagé. Disponible sur toutes les plateformes Le morceau est désormais accessible sur iTunes, Spotify, Deezer, Amazon Music, Tidal et l’ensemble des plateformes de streaming.
- Shaggy frappe (encore) fort : “Boom Body” avec Akon & Aidonia, le banger dancehall qui va secouer la fin 2025
La légende vivante du reggae-dancehall remet les pendules à l’heure. Shaggy , artiste multi-Grammy, diamant en ventes et toujours maître du crossover, dévoile aujourd’hui “Boom Body” , un single explosif en collaboration avec Akon et Aidonia . Sorti via le partenariat entre VP Records et Ranch Entertainment , ce nouveau titre est déjà présenté comme l’un des futurs hymnes dancehall globaux tant il mêle efficacité, chaleur caribéenne et calibrage international. Un casting XXL pour un banger calibré monde Co-produit par Shaggy lui-même et par Costantine “Costi Fortzaa” Ionita , “Boom Body” réunit trois ADN musicaux taillés pour faire monter la température : Shaggy , toujours maître du groove inimitable, Akon , voix soyeuse et solaire, Aidonia , flow affûté et pure énergie dancehall. Le résultat ? Un titre percutant, ultra-dansant , avec cette touche Shaggy reconnaissable entre mille : tempo séduisant, refrain efficace, ambiance dancehall moderne teintée de pop et d’un léger twist international qui maximise son potentiel viral. Ce morceau rappelle que Shaggy reste un pont vivant entre les générations et une référence absolue dans l’art de fusionner les genres sans perdre l’authenticité jamaïcaine. 2025 : une année monumentale pour Shaggy “Boom Body” s’inscrit dans un momentum impressionnant pour l’icône jamaïcaine. Cette année, Shaggy aligne les coups d’éclat : Ambassadeur mondial de Peugeot pour la campagne internationale du SUV 3008, Co-curateur et tête d’affiche du One Fine Day Festival à Philadelphie aux côtés de Sting , Collaboration avec Fiat autour des 30 ans de “Boombastic” , avec une version revisitée signée du réalisateur star Joseph Kahn , Troisième single de son partenariat VP Records / Ranch Entertainment, après l’EP In The Mood . Le champion du dancehall n’a donc rien perdu de sa superbe : il accélère. Shaggy au Macy’s Thanksgiving Day Parade : une performance historique Comme si cela ne suffisait pas, Shaggy vient d’être annoncé au programme de la 99ᵉ édition du Macy’s Thanksgiving Day Parade , l’un des événements télévisés les plus suivis aux États-Unis. Le 27 novembre, il interprétera un mashup de ses plus grands classiques en direct sur NBC et Peacock . Un nouveau moment emblématique pour celui qui a déjà marqué l’histoire de la musique mondiale. Un clip tourné entre Miami & Kingston : vibes chaudes garanties Le clip de “Boom Body”, tourné entre Miami et Kingston , réunit un trio de réalisateurs puissants : Sam Brave , Mid Jordan et Jay Will . Images solaires, esthétique dancehall modernisée et chorégraphies calibrées TikTok… tout est réuni pour faire exploser les compteurs. Un single déjà prêt pour les playlists Disponible sur toutes les plateformes de streaming , “Boom Body” coche toutes les cases pour un tube : beat chaud et minimaliste, hook immédiat, trois poids lourds dessus, potentiel playlist dancehall / pop / tropical monde, stratégie visuelle et timing marketing millimétrés. En clair : attendez-vous à l’entendre partout. Écouter “Boom Body” ➡️ Disponible dès maintenant sur toutes les plateformes . Ajoutez-le à vos playlists Reggae/Dancehall , Tropical , Workout , Afro-Fusion , bref… là où ça doit taper.
- Tenor Blue signe “Extra Vintage” : un hommage vibrant au temps qui passe… sans jamais ralentir
Label : Blue Life Music – Sortie : 14 novembre 2025 Dans un paysage reggae/R&B qui bouge à la vitesse de la fibre, Tenor Blue fait le choix élégant — et franchement audacieux — de remonter le temps. Avec “Extra Vintage” , son nouveau single produit par Loud City Music , l’artiste nous replonge directement dans le Dancehall/Lovers Rock du début des années 80 , cette époque où la mélodie prenait les commandes et où la voix racontait tout. Un son dépouillé, précis, irrésistible “Extra Vintage”, c’est d’abord une ambiance : un groove minimaliste , parfaitement maîtrisé, qui accroche la nuque dès les premières secondes. Pas d’artifices, pas de surproduction : Tenor Blue revendique ce retour à l’essentiel.Le résultat ? Une vibe roots-chic , intemporelle, qui respire Kingston, les sound systems du samedi soir, et la douceur d’un Lovers Rock pur sucre. La signature Tenor Blue : flow limpide, mélodies qui collent à la peau Comme toujours, Tenor se balade sur l’instrumental avec une aisance déconcertante. Ses mélodies ? Fluides, lumineuses, chaleureuses. Son flow ? Maîtrisé, captivant, presque tactile. Et le refrain ? Attention : une fois qu’il est dans la tête, il y reste. Très longtemps. “Extra Vintage” : le manifeste d’un artiste qui embrasse son âge avec style Là où beaucoup fuient le sujet, Tenor Blue y va franchement : le temps qui passe .Mais pas avec nostalgie ou fatalisme — plutôt avec panache. Les paroles, simples mais puissantes, racontent un homme qui accepte le vieillissement… tout en choisissant de continuer à vivre avec énergie, esprit, jeunesse intérieure . Un joli pied de nez à la morosité : vieillir, oui — vieillir éteint, jamais. Pour tous ceux qui avancent dans la vie avec un moteur toujours chaud, “Extra Vintage” sonne comme un rappel inspirant : Le style, l’élan, l’envie… ça n’a pas d’âge. Un morceau pour tous les “jeunes de longue date” Tenor Blue offre ici un single qui parle à tout le monde. Aux quarantenaires qui dansent encore comme à 20 ans. Aux cinquantenaires qui n’ont jamais rangé leur vinyle de Sugar Minott. Aux trentenaires qui se sentent déjà “anciens combattants” du dancehall. Bref : à tous ceux qui savent que l’âge est un chiffre, pas une énergie. 🎧 Écouter / acheter “Extra Vintage” 👉 https://song.link/extravintage
- OMAR PERRY x CONQUERING SOUND : Ganja Anthem, entre héritage, liberté et modernité
Quand Omar Perry s’associe à Conquering Sound, ce n’est pas juste une nouvelle sortie reggae : c’est un statement. Un rappel que la ganja, bien au-delà des clichés poussiéreux, reste un symbole culturel, spirituel et identitaire profondément ancré dans l’histoire du reggae et de ceux qui le portent. Avec Ganja Anthem , le fils du mythique Lee “Scratch” Perry signe un titre limpide, roots et moderne à la fois, qui remet les pendules à l’heure sur l’hypocrisie qui entoure encore cette plante pourtant valorisée, tolérée ou encadrée dans de nombreuses régions du monde. Une célébration responsable, loin des caricatures Le clip a été tourné en France, dans un champ de CBD cultivé par Canebounes La Divine . Un choix assumé : mettre en lumière une filière qui milite pour une approche respectueuse et décomplexée du chanvre bien-être, loin des amalgames habituels. Omar Perry, comme Conquering Sound, s’inscrit ici dans une démarche claire : 👉 replacer la plante dans son contexte culturel , en soulignant ce qu’elle représente dans la musique jamaïcaine, mais aussi dans la spiritualité rasta et la vie quotidienne de millions de personnes. 👉 dénoncer l’incohérence des discours , où la ganja est tantôt symbole sacré, tantôt stigmatisée. Le message est simple, sans détour : “Respect the herb.” Un clin d’œil affirmé aux racines du reggae, mais livré avec la modernité d’un riddim racé signé Patko . Une première collaboration en studio qui sonne comme une évidence Même s’ils ont déjà partagé de nombreuses scènes en France et ailleurs, Ganja Anthem marque la première collaboration officielle en studio entre le chanteur jamaïcain et le crew Conquering Sound. Le résultat ?Un roots moderne , chaud, efficace, où la voix d’Omar glisse naturellement sur une production soignée, calibrée pour les sound systems autant que pour les playlists digitales. Et bonne nouvelle pour les amateurs de vibes conscientes :👉 d’autres titres Omar Perry x Conquering Sound sont déjà en préparation pour l’année prochaine. On peut s’attendre à un combo encore plus affûté, au carrefour entre tradition et énergie dancehall contemporaine. 🎧 Écoute le titre ici : https://ditto.fm/ganja-anthem OMAR PERRY — L’héritage en mouvement Né en 1968 à Kingston, Omar Perry a poussé au cœur du laboratoire créatif que fut le Black Ark Studio . Enfant, il voit passer devant lui Bob Marley, Max Romeo, Junior Murvin… et enregistre ses premiers titres à six ans , coaché par son père, l’un des producteurs les plus influents de l’histoire du reggae. Mais Omar Perry ne s’est jamais contenté d’être “le fils de”. ▶ Il devient ingénieur du son. ▶ Il forge sa propre plume. ▶ Il quitte la Jamaïque en 1996 pour développer son style en Gambie. ▶ Puis il s’installe en Belgique, où il construit jour après jour une carrière solide, indépendante, respectée. Aujourd’hui, il est l’un des artistes jamaïcains les plus aimés du public français et européen, apprécié pour sa sincérité, sa générosité et sa capacité à transcender les frontières musicales. CONQUERING SOUND — 15 ans de culture sound system Depuis 2009, Ju-Lion et Green Ben transforment chaque show en voyage intensif au cœur de la culture reggae/dancehall. Leur réputation s’est bâtie dans la durée : ▶ des DJ sets précis et explosifs, ▶ un sens du rythme hérité des grands soundmen, ▶ une énergie brute rappelant la tradition jamaïcaine, ▶ une créativité moderne empruntée aux crews européens les plus innovants. Des Alpes aux Zéniths, de la Guyane à la Barbade en passant par la Réunion ou l’Espagne, leur empreinte est claire : aucun dancehall ne leur résiste. Avec leur label Conquering Records , ils ont multiplié les collaborations prestigieuses :Anthony B, Skarra Mucci, Queen Omega, General Levy, Jah Mason, Patko… et bien sûr Omar Perry. Leur moteur ? 👉 La communion avec le public. 👉 La passion du vinyle. 👉 L’envie d’allumer la salle comme un vrai sound jamaïcain. Un anthem qui assume, qui rassemble et qui revendique Avec Ganja Anthem , Omar Perry et Conquering Sound signent un titre engagé, transparent, qui remet au centre une plante souvent mal comprise mais indissociable de la culture reggae. Un morceau qui résonne comme un hommage, un rappel, et un message : liberté, respect, culture. Le genre de track qui s’écoute fort, qui s’assume pleinement, et qui rappelle pourquoi le reggae reste une musique aussi vivante : parce qu’elle parle vrai.


















